APSARAS d'hier et d'aujourd'hui

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu d'exotisme pour échapper en partie à l'hiver ardennais. Première destination : le Cambodge pour découvrir quelques chefs d'œuvre de l'art khmer à Angkor.

Commençons notre série avec les APSARAS. Elles désignent « celles qui glissent sur l’eau ». Elles naissent de la légende du « barattage dela mer de lait » : les dieux qui étaient alors mortels ont décidé d’unir leurs forces à celles des « Asura » (des êtres divins et puissants principalement connus pour faire le mal) afin d’extraire la liqueur d’immortalité, appelée « l’amrita ». Après de nombreux efforts, le barattage produisit des êtres merveilleux dont les Apsaras. Selon l’histoire, les Apsaras naissent des eaux pour séduire les hommes ; ceux qui les repoussent deviennent fous, tandis que ceux qui les acceptent comme maîtresse ou comme épouse accèdent à l’immortalité. Les Apsaras ont incarné différents symboles à travers le temps. Elles représentent l’excès et la tentation. Les visages ont leur beauté propre et chaque mouvement dessiné est différent. Elles ont les seins nus et ronds. Les jambes aux formes voluptueuses se laissent deviner à travers le drapé des tissus fins. Elles sont coiffées de tiares et de hauts diadèmes. Des bijoux ornent leurs bras et leurs cous.

Ces déesses dansantes d’Angkor sont les modèles des danseuses apsaras d’aujourd’hui du ballet  royal du Cambodge. La danse classique khmère, directement inspirée du Ramayana hindou puise ses racines dans l’histoire du royaume. Les danseuses apsaras exécutent une chorégraphie très précise et rigoureuse. Elles centralisent leurs mouvements autour des mains, tout en ayant le dos cambré.