Moines bouddhistes des bonnets jaunes

 

 

 

 

En Mongolie, le bouddhisme s'est imposé à partir du 15ème siècle, tout en intégrant de multiples croyances ancestrales comme le chamanisme. Ainsi, le bouddhisme mongol possède ses propres spécificités mais reste lié au bouddhisme tibétain.
Au début du siècle, la Mongolie détenait plus de 700 monastères. Cependant, ces derniers ont été dévastés par les communistes à partir de 1937, en raison de la révolution culturelle ; les moines ont été systématiquement déportés ou massacrés, les monastères et les édifices religieux démolis. Au plus fort de la répression et des purges, il ne reste plus que quelques dizaines de moines dans tout le pays. Dans les années 70, seul un monastère, celui de Gandan à Oulan-Bator, la capitale, demeure en activité.
Dans les années 90, les moines recouvrent le droit d'exercer librement leur culte, pour lequel ils disposent actuellement de deux types de lieux. Il s'agit des monastères n'ayant pas été trop dévastés et des yourtes monastères.

Les moines bouddhistes mongols sont de l'école Guélougpa (dite des «bonnets jaunes»).